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La gestion des eaux pluviales

Le bassin versant de la Sélune est majoritairement agricole, cependant plus de 70 communes ont leur bourg et hameaux sur le bassin. C'est zones urbanisées sont souvent impermeabilisées. Ainsi, les routes, voiries, chemins groudronnés, parkings, toitures, zones industrielles et artisanales... ne sont plus des zones d'infiltration. Toutes les eaux de pluies récupérées sur ces surfaces impermébles forment les eaux pluviales. L'urbanisation et l'impermabilisation étant toujours en extension, il est important de ce préoccuper de la gestion des eaux pluviales.

Environ 2 500 ha sont imperméabilisés sur le bassin versant. Chaque année, plus d'un million de m3 d'eau de pluies est récupérées par les réseaux d'eau pluviales de ces surfaces sur le bassin. D'où l'importance de bien dimennsionner ces réseaux et de limiter l'imperméabilisation en favorisant l'infiltration.

Il existe de nombreux aménagement possibles pour favoriser l'infiltration : parkings végétalisés, bassin de retention et d'inflitration ...

Ses nuisances dues aux eaux pluviales et de ruissellement sont importantes, sur les plans de la sécurité publique, inondations… mais aussi de la protection de l’environnement et de la santé publique, qualité de l’eau des eaux superficielles…. Aussi le SMBS encourage les collectivités locales à prendre en compte cette problématique dans les questions d’aménagement et d’urbanisme.

L’imperméabilisation des sols, telle que les routes, parking…  perturbe le cycle naturel de l’eau. L’eau ne s’infiltre plus dans les couches superficielles et profondes du sol, elle ruisselle directement en surface. Le cumul des flux des surfaces imperméabilisés augmente le risque d’inondation.

L’artificialisation accroît le volume des eaux de ruissellement et diminue l’alimentation des nappes souterraines. Souvent, l’artificialisation n’est pas compatible avec les capacités des réseaux enterrés des centres-bourgs, qui ont tendance à saturer et à déborder en cas de fortes pluies. La ressource précieuse que constitue l’eau de pluie est perdue et transformée en menace. De plus, les rejets urbains par temps de pluie constituent vraisemblablement l’une des sources majeures d’apport au milieu aquatique de micropolluants toxiques minéraux (plomb, zinc, cuivre, chrome) ou organiques (ammonium, pesticides...), ce qui peut provoquer une accumulation toxique dans la chaîne alimentaire.

La solution étant d’anticiper cette problématique dans les perspectives d’aménagement et d’urbanisme en y intégrant des surfaces de rétention d’eau, des zones tampons, où l’eau pourra lentement s’infiltrer dans le sol, afin de réguler ces flux.

Un schéma Directeur de Gestion des Eaux pluviales à l'échelle communale

Un Schéma Directeur de Gestion des Eaux Pluviales (SDGEP) permet de fixer les orientations en termes d'investissement et de fonctionnement, d'un système de gestion des eaux pluviales en vue de répondre aux objectifs de gestion de temps de pluie de la collectivité.

L'élaboration d'un tel schéma comporte au moins les étapes suivantes: étude préalable de cadrage, diagnostic du fonctionnement actuel du système d'assainissement, identification des pressions à venir, élaboration du volet « Eaux pluviales » du zonage d'assainissement, programme d'actions préventif et/ou curatif.

 

Localisation des zones imperméables sur le bassin versant de la
Sélune :